Camp des Révolutionnaires

(Walà pour eux)

Calogero était aux portes, habilement déguisé en noble. Tunique noire, blouse blanche, cape noire et blanche, il était méconnaissable. Il restait en arrière dans le Camp, prêt à réagir à la moindre attaque.
Et les portes cédèrent sous le poid des révolutionnaires.
Devant eux se tenait Louis XIV, fier de lui, dans un char, aux côtés de 3000 soldats et quelques.

-A L'ATTAQUE ! cria le noble roi.

Leïla resta figé, attendant que les paysans se fassent assaillir par le roi et ses soldats, trop nombreux pour ses compares. Malgré, que, en fait, ce soit le contraire. Le roi était en minorité. Pourtant, il était certain de ne pas perdre, de réussir à les vaincre.
- Allez, fuyons... murmura-t-elle, pour elle-même.

Calogero fut surpris par un coup par derrière.
Il parvint à l'esquiver en se couchant rapidement sur le sol.
Il se releva agilement, et courut, courut, courut devant son assaillant.
Il se cacha devant une tente.
Calo entendit des bruits de course. Instinctivement, il dégaina son couteau.
Lorsqu'une silhouette apparut, dévoilé par les éclatants rayons de soleil, il mit un coup de poing dans le tas.
Il venait de frapper une jeune fille, sans le vouloir.
Il la releva.

-Enchanté. Calogero. dit-il avec un sourire éclatant, fier de l'uppercut qu'il venait d'administrer.

(Anna, je te laisse faire en sorte que Leïla soit en colère contre Calo ! ^-^)

Leïla le fixa, folle de rage. Il aurait pu faire attention, regarder au lieu de frapper sans réfléchir.
- Je ne peux dire la même chose à ton égare, puisque recevoir un coup de poing, comme accueil, il y a bien mieux, dit-elle, tentant de maîtriser sa colère.

-Sincèrement désolé, jolie tourterelle.

Il lui adressa un sourire charmeur.




(CHATBOX DELIIIRE AVEC VICTOR ! xD)

Elle leva les yeux au ciel.
- Mais quel débile, lâcha-t-elle.

(YEAAAAAH XD)

-Moi aussi je t'aime. Bon, je serai toi, je me relèverai. Les hommes n'aiment pas les jolies demoiselles piétinées.

Il lui tendit la main.

- Non, désolé, mais ce n'est pas réciproque.

Elle se leva, sans accepter son aide.

-Pas réciproque ? Ahaha, ne pensez pas à l'amour. Mon cœur est déjà épris par quelqu'un. Je ne l'offrirai à personne d'autre.

Il s'épousseta à l'aide de sa main droite.

-C'était juste histoire de galan...

Il ne put terminer, un coup dans le dos le stoppa net.

- Qui te dit que je pensais à l'amour ?

Leïla avait bien vu qu'il ne faisait pas partie de la noblesse, elle n'était pas dupe, ni stupide. Pourtant, ses habits auraient dû lui faire croire le contraire... «stratégie intéressante» pensa-t-elle.

Leïla jeta un coup d'œil à l'agresseur de ce Calogero, puis voulu aider ce dernier.
- Calo ? tenta-t-elle.
Comme si il allait lui répondre... avant qu'elle ne puisse faire quoi que ce soit, elle se retrouva incapable de bouger, frapper lâchement par derrière.
- Humpf... LÂCHE ! Attaquer par derrière, et, qui plus, es, à une femme !

Calogero était malin. Il se redressa discrètement, se saisit d'un seau qui traînai dans le coin et l'abattit sur le crâne de son agresseur.

-Muhahahaha. Je suis vraiment le meilleur. Besoin d'aide, cette fois ?

Il lui tendit la main, une deuxième fois.
Ce n'était pas un coureur de jupons, non, juste un jeune homme qui croyait à l'amour et cherchait à le provoquer.

- Je suis vraiment idiote... Raaaah. Volontiers...

Cette fois, elle accepta son aide.
Non sans rechigner et grommeler contre sa propre idiotie. Avoir cru qu'il était blesser ? Après tout...

-Ah oui, au fait : vous êtes bien du tiers état ?

Il avait besoin d'un service, et n'allai pas se gêner pour lui demander.

- J'ai l'air d'une noble ? Hum... désolée... oui, je suis du tiers état.

Pourquoi cette question ?

-Aimable réponse. J'ai besoin d'un service...

- Oui, je suis si aimable. Lequel ? Parce que si c'est pour me faire risquer d'être attrapée par le roi. Je dis "débrouille-toi".

-Bon, eh bien tant pis...Tu es bien une fille...Peur du danger...

Il sifflota et commença à s'éloigner.

Elle le rattrapa.

- N'importe quoi ! J'adore le danger, c'est mon meilleur ami. Mais j'veux pas risquer ma peau, là, maintenant (oui, on évite les "now", les "yes", et tout autre mot d'aujourd'hui //ROISOLEIL)

Elle ne lui donne pas de détails sur son plan. Peut-être plus tard...

Il continua à marcher.

-C'est ça, oui. Vous, les filles, vous vivez dans la crainte et la soumission absolue au roi.

Il marqua une pause.

-Heureusement, nous, nous rattrapons vos gaffes.

- Tu n'es pas vraiment le meilleur placé pour parler. Que connais-tu de moi ?

Son ton était cinglant. Sans le vouloir, son expression se fit meurtrière. Elle devenait violent lorsqu'on la rabaissait, sans raison. Surtout lorsque c'était totalement faux.

-Oh, calme-toi. Je mord pas, donc toi non plus. Je plaisantai.

Il tenta de la calmer par une main sur l'épaule.