Maison de Leïla

[justify]Leila, après n'avoir que couru à en perdre son souffle, arriva finalement devant sa maison. Elle se précipita à l'intérieur, comme pour vérifier qu'elle n'avait pas rêver, que sa grand-mère n'était pas morte. Mais la réalité fut. Elle était bien étendue, là, par terre, tout souffle de vie balayé de ce corps frêle. Celui de celle qu'elle aimait tant. Celle qui l'avait recueillie. Leïla s'agenouilla  à ses côté, prit sa main et la posa sur sa joue. Au contact de celle-ci, Leïla eu un frisson de... dégoût ? Enfin...


Elle resta là, un moment, assez pour ne plus sentir le dos de la main gelé sur son visage, ni les rivières de larmes qui avaient coulés

Il fallait qu'il parte. Loin, loin des rues de Paris et de son air étouffant, de ses révoltes incessantes, du bruit qui régnait de l'aube jusqu'au coucher du soleil. Il aimait sa ville, mais là, il avait besoin de respirer. De trouver l'inspiration ailleurs que le clocher de Notre Dame, qui pourtant était son lieu de prédilection. Bref, il voulait voir un peu de verdure. Il se souvenait d'un petit bois qui se trouvait à la lisière du quartier de Vincenne. Et avait trouvé ce lieu si paisible. Mille fois mieux que le Jardin des Tuileries où se pavanait le Roi en compagnie de ses fidèles toutous.

Bref, en arrivant sur les lieux, la première chose qu'il fit fut de s'allonger dans l'herbe et de profiter de cet air pur.

Les yeux de Cha(aaaaaaaa)rles (je le fais juste une fois promis ♥) commençaient à s'alourdir. Il allait s'endormir quand il entendit un sifflement avant de voir une flèche atterrir, non loin de lui. Une jeune fille arriva peu après. " C'est à vous " demanda-t-il en pointant du doigt la flèche. " Il faut faire attention, j'ai failli la recevoir ... A moins que cela ne soit fait exprès ... Mais a en constaté par l'état de vos doigts, cela fait depuis un petit moment que vous tirez sur cette corde. Un besoin de se défouler ? "

(Hihihihihi il fait son détective. Je l'aime Chaaaaaaarles ♥)

"Oui, c'est bien à moi" dit-elle en la ramssant. "Désolée, je n'ai pas fait attention. Un besoin de se défouler ? C'est peu dire..." grommela-t-elle. Elle était timide, et, dû à cela, elle ne pouvait s'empêcher d'être hostile avec quelconque inconnu lui parlant.

(HIHI ♥)

" Ooooh. Laisse-moi deviner " dit-il en passant au tutoiement. " Je suis sûr qu'il y a un garçon dans l'histoire ! " Il y a toujours un garçon dans l'histoire.

"Non, aucun garçon." D'où la tutoiait-il ? "Vous avez tort, il n'y a pas toujours un garçon, dans les histoires. Il n'y a pas que ça, dans la vie, mais bien d'autres choses plus importantes."

" Très bien. Au temps pour moi alors ... ". Il sourit. Il savait très bien qu'il avait deviné juste.

"Croyez ce que vous voulez." souffla-t-elle, avant de lever les yeux au ciel.

" C'est ce que je fais. Ne t'en fais pas " dit-il avec un sourire.

"J'avais remarquer." dit-elle avant d'envoyer une flèce à peine deux mètres plus loin.

" Alors si tu ne te défoules pas à cause d'un garçon, comme tu le dis si bien. C'est pourquoi ? "

Elle n'avait pas envie de se confier, pas à lui. "Ça vous regarde, peut-être ?" lâcha-t-elle en appuyant sur le vous.

" Rooh. Je trouve que cette idée de vouloir conserver sa vie privée tellement arriérée. De nos jours, rien arrive à rester secret. Avec un petit de logique et de déduction, on peut réussir à tout deviner ... "

"Sérieusement ? Une vie privée, au final, on en pas. C'est juste... trop récent pour pouvoir en parler." soupira-t-elle avant de se laisser tomber, en position assise.

" Bien ... Je n'insiste pas ... C'est quoi son prénom ? " demanda-t-il le plus innocemment possible.

"Très drôle, vraiment..." Cela lui rappela automatiquement les plaisanteries tous plus idiotes les unes que les autres de Calogero.

" Je sais. Je suis l'humour à l'état même ... "

"C'est ça, bien sûr... ne vous y croyez pas trop, non plus." ironisa-t-elle.

" Je sais faire preuve de suffisance envers moi même. "

"Si vous le dites." Leïla ne voulait que continuer à tirer ces flèches, elle était resté inactive trop longtemps à son goût. Alors, elle se leva, et en tira une simple vingtaine avant que ses mains ne soient totalement à bout. "Aïe !" se plaignit-elle. "Ça m'apprendra tiens." ajouta-t-elle silencieusement.

" Mais pourquoi tant de haine envers ces petites mains ? " dit Charles en rigolant.

"Pourquoi tant de haine envers ce monde, serait la question." corrigea-t-elle, sans vraiment le vouloir.

" Car on vit dans un monde corrompu ...."